Patrimoine Classé
Patrimoine classé aux Bâtiments de France
LE CHATEAU
Inscrit site des Monuments Historiques le 22 janvier 1979
LE DONJON du IX au XIIIe siècle
Hauteur d’origine 35 mètres, écrête d’un étage sur ordre de Richelieu : restauré en 1998. Salle voûtée, portes d’accès aux hourds (époque), meurtrières, pierres à bossage au sommet, oubliettes avec accès aux souterrains, citerne de 9m de hauteur dans la cour intérieure. A son sommet, cloche de 1630, classée : sonne actuellement les heures.
CORPS de LOGIS extérieur : XIIe.XIIIe siècle
- Mobilier intérieur XVIIe siècle
- dans la cour du château, attenant au donjon
- pièces voûtées (berceau, voûte d’arête)
- salle d’arme au dernier étage : 2 fenêtres géminées avec coussièges : fenêtre à meneaux.
- façade Sud : Portes romanes étroites (obstruées)
- façade Est : portes romanes étroites (obstruées)
- AU XIVe siècle : deux protections supplémentaires à celles du XIIe : 1) remparts rue du château (Est) 2) tour ronde contre le rocher (Ouest)
La Cour Extérieure
elle est protégée par une grille en fer forgé à pointes, confectionnée par un maître ferronnier de Nîmes, à la méthode médiévale, qui a fait les grilles du jardin des "Trois Fontaines" à Nîmes.
Exécutée en 2008, elle n’est pas classée.
CHAPELLE Castrale Saint-Jean
Inscrit Site des Monuments Historiques le 22 janvier 1979
du XIe siècle, 1er âge roman
chevet orienté, animé d’arcatures aveugles, encadrées de lésènes, surlignées de dents d’engrenages, éclairée par 3 baies en meurtrières à double ébrasement.
Abside en cul de four : les baies sont encadrées d’arc saillant outrepassés, l’arc principal est également outrepassé.
le clocher à peigne a retrouvé 2 cloches à la restauration de 2005, baptisées le 12/10/2004 : "Hugues" et "Guillemette".
Au XIVe siècle agrandie sur la cour du château, nef plein cintre flanquée de deux chapelles gothiques en croisée d’ogive bâties en briquettes d’argile.
Au XIXe siècle, la nef gothique a été agrémentée d’un décor peint (par Des combatte) fait aux pigments naturels appliqués à la chaux, tapisserie imitant une draperie avec médaillons et motifs symboliques.
La Sacristie, est une tour militaire du XIIIe siècle, adossée au Donjon au Nord avec une échauguette en protection de la Rue du Coulet St Jean avec accès au Castrum.
La Chapelle Castrale a été donnée par les Coseigneurs : R.de La Roque et A Beranger de Sauve à l’évêché en 1155.
GROTTE de la VACHE
Inscrit Site des Monuments Historiques le 28 mai 1990
Grotte PREHISTORIQUE (50 000 ans avant J.C)
Dans la falaise du Thaurac, surplombant les gorges de l’Hérault, la grotte de la Vache, fait partie de toute une série de grottes préhistoriques haletées au magdalénien, voir même au solutréen : le musée Longchamp à Marseille a exposé un premier foyer préhistorique, mentionnant le premier habitat européen.
Au siècle dernier, les ingénieurs du C.N.R..S et des spéléologues ont retrouvé 1800 objets de vie et 500 outils.
Une gravure pariétale d’un AUROCH blessé orne l’entrée d’une très belle facture. Elle est unique dans la vallée de l’Hérault et dans la région. (Découverte par le Dr Lorblanchet)
Propriété publique (commune) et privée.
FILATURE de Soie / FABRIQUE de CHAUX
Inscrit Site des Monuments Historiques le 02 mars 1981
En 1838, la filature de soie a été construite par les frères Valmalle. Extraire et dévider le fil de soie du cocon (vendues par les habitants) en le trempant dans une bassine d’eau bouillante, pour vendre le fil de soie aux bonneteries du village et de la région. En 1880, la filature comptait 177 bassines et fabriquait également la filose.
Un des frères commerçait avec la Japon, échanger les graines pour éviter "la consanguinité". Il y fondera un comptoir (voir photo de 1850).
Avec 2 niveau élevés sur un demi sous-sol, bâties en grosses pierres de taille, chaque niveau comptant 14 baies arc plein cintre ; les murs du sous-sol font 2m d’épaisseur, le sous-sol est en voûtes d’arête. Elle cessera sont activité en 1888.
De 1884 jusqu’en 1920, elle fut transformée en usine à chaux, le moulin à foulon (drapier) devant servir de broyeur. Au pied du soubassement actuel, se remarque encore un cône de chaux. La cheminée existante, au Nord était celle du four à chaux.
Elle a été restaurée et transformée en appartement de standing.
CLOCHE du Donjon
Classé Monument Historique le 18 novembre 1942
En bronze fondu par BOVIER en 1630, d’un diamètre de 0,78m, ornée d’une croix sur 3 gradins (voir inscription sur photo).
Elle a été offerte par le Seigneurs de Saussan en reconnaissance : Laroque a été épargnée de l’épidémie de peste de 1629, les habitants ont fermé les portes des remparts interdisant l’accès aux personnes contagieuses.
Elle sert de timbre à l’horloge, sonnant les Heures. Elle reste dans son état d’origine 380 ans après.
Elle est la propriété de la Commune.
STATUES sculptées
Classé Monument Historique le 01 décembre 1942
Vierge à l’Oiseau et à l’Enfant du XIVe siècle hauteur : 0,80m en marbre de carrare polychromée du XVIIIe siècle.
D’inspiration Grecque : galbe de la robe, traits du visage, mouvements du bras, raie des cheveux au milieu, sandales aux pieds. Actuellement à l’Eglise Ste Madeleine, avant 1978 à la Chapelle St Jean (déplacée pendant les travaux de restauration, elle retrouva sa place après la fin des travaux).
Propriété de la Commune.
Saint-Antoine LeGrand, ermite du 1er siècle après J.C, en bois doré, style Jacques de Compostelle (hauteur : 0,70m). A ses pieds un sanglier apprivoisé qui lui guérissait ses plaies aux jambes en le léchant (mal de st Antoine).
Il a fondé l’ordre des Antonins : Abbaye de St Antoine dans l’Isère près de St Marcellin.
Actuellement à l’Eglise Ste Madeleine comme la Vierge, elle retrouvera également sa place à la Chapelle après la fin de sa restauration.
Propriété de la Commune.
Ces deux statues font l’objet d’une étude de la D.R.A.C*, M.H* et du Conseil Général en vue de leur restauration.
SCULPTURES
Classé Monument Historique le 30 septembre 1911
Trois pilastres à colonnettes géminées, surmontées de chapiteaux sculptés de végétaux ont été classés du XIIe siècle Roman. Ils sont en pierres taillées :
deux en forme prismatique
une en forme cylindrique
Ils portent encore des traces de polychrome vert et rouge. Les colonnettes et les sculptures sont asymétriques, il y a des trous qui prouvent qu’ils étaient incrustés. Ces trois éléments prouvent leur origine ROMANE.
Preuve a été faite en 2004 par M. HUGUES, inspecteur des M.H et Mme MATTET docteur en histoire d’Art médiéval, qu’à l’origine ils paraient et supportaient l’autel Roman, dont la table au XIXe siècle servait de seuil à la porte d’entrée.
En mai 2009, l’Autel complet a été reconstitué, le massif est recouvert d’un stuc de marbre : voir photo "AUTEL ROMAN XII EXCEPTIONNEL"
Propriété de la Commune.
TABLEAU DE LA CRUCIFIXION
classé Monument Historique le 12 avril 2002
Tableau à l’huile sur toile du XVIIe siècle : Ecole Française 2m78x1m98 de RANC (atelier de Montpellier important à l’époque).
Il représente le CHRIST en croix au moment de sa mort, à ses pieds : St Pierre, St Jean l’évangéliste, un diacre martyr et au pied de la croix un pélican mort (symbole du Christ se donnant aux autres comme le pélican qui donne ses entrailles pour nourrir ses petits).
Cadre doré à l’eau, passé à la pierre d’agathe. Restaurée en 2003 : toile Mme Circhirelle Carole, Cadre Mme Duvieux Bourg.
Actuellement à la Chapelle St Jean dans l’abside XIX Ouest, partie castrale.
Propriété de la Commune.